19/07/2016

Mon histoire glamour avec les poils & test de la crème aux œufs de fourmis


Parlons peu parlons poils. Ce fin pelage naturel est devenu le cauchemar des filles depuis l'adolescence, et ce encore plus pendant l'été. Chacune a testé de nombreuses techniques pour l'éradiquer, rasoir, crème dépilatoire, épilation à la cire en institut, en bandes à la maison, lumière pulsée, laser...les techniques se multiplient, le poil est un très bon business, pour la raison très simple qu'il finit toujours par repousser ! Je vous raconte mon parcours pileux. Article glamour. Messieurs, vous pouvez vous arrêter ici merci :-)

Mon histoire avec les poils :

A l’adolescence :
Bien que j'ai la chance d'être blonde et donc peu poilue, j'ai toujours trouvé les poils extrêmement complexants, et ce depuis ma tardive puberté, en particulier au maillot. C'est quand même un gros choc quand on devient femme cette petite touffe qui pousse et j'étais terrifiée qu'un petit poil rebel se voit quand j'étais en maillot de bain. Je n'ai jamais eu besoin de m'épiler les bras, les cuisses, les sourcils ou la moustache, mais pour le reste j'étais à la même enseigne que tout le monde. 
La première fois, je me suis rasée, mais devant la repousse porc-epic qu'on connait toutes, j'ai fini par accepter de suivre ma mère à l'institut pour les grandes occasions. Pour le reste je me débrouillais avec un épilateur électrique de malheur (un souvenir affreux) et parfois un rasoir. 

Pendant mes études :
Quand j'étais étudiante, j'ai découvert les instituts low cost (BodyMinute pour ne pas les citer) et j'en ai été assez satisfaite. Je travaillais et c'était pour moi une dépense prioritaire. Je croyais naïvement que plus je m'épilais, moins j'aurais de poils, à force. Oui, mais voilà, l'épilation en institut coûte extrêmement chère, même en institut low cost, fait accessoirement mal, et surtout revient beaucoup trop régulièrement. J'allais à l'institut entre une et deux fois par mois, plus l'abonnement mensuel, et cela me revenait quand même à plusieurs centaines d'euros sur l'année, ce qui est assez lourd quand on a un budget étudiant.

Le laser : la première fois 
J'ai énormément économisé de mes petits boulots et de mon premier travail, et sur les conseils d'une copine, je suis allée chez un médecin qui pratiquait le laser, pour faire aisselles et maillot, à raison de 150€ par séance, et de 7 ou 8 séances annoncées. Cela commence à dater et à l'époque le laser première génération faisait terriblement mal, et je ne suis pas franchement douillette. Je m'achetais sur les conseils du médecin de la crème anesthésiante et m'enroulais dans du cellophane avant la séance. Je faisais un drôle de bruit en marchant dans le métro, c'était assez comique ! Et malgré la crème je me retenais de hurler de douleur et d'insulter le médecin. C'était assez contraignant car il ne fallait pas être bronzée du tout et donc je ne pouvais pas faire les séances entre juin et octobre à cause du bronzage. 
Quand on fait le laser, il est interdit de s'épiler, et j'avais donc repris le rasoir sur les conseils du médecin. Il disait que l'épilation était un traumatisme pour le corps et que cela engendrait plein de poils incarnés. Il avait d'ailleurs raison. De toute façon je n'avais quasiment plus de poils, c'était un vrai bonheur. Je n'étais plus inquiète à chaque fois que j'allais mettre un top sans manche ou que j'avais un rendez-vous galant, et ça enlève vraiment un gros stress au quotidien. Au bout de 4 séances, il y a eu l'été, puis j'étais un peu fauchée, puis j'ai perdu mon boulot et je n'avais pas les moyens de continuer. J'ai continué au rasoir. J'ai eu très peu de poils au maillot et aux aisselles pendant environ 3 ans. Puis c'est revenu quasiment comme au début. C'était un peu de ma faute, je n'étais pas allée au bout des séances. Mais quand même c'était rageant, j'avais déjà dépensé 600 € en laser. J'ai donc continué au rasoir en me disant que je referai le laser quand je serai plus large financièrement.

Le retour en institut :
Le rasoir c'est sympa pour des besoins ponctuels, mais la repousse est quand même assez désagréable. Cela gratte, et le poil est plus dru. C'est normal, puisque coupé à la base, il repousse de la largeur de la base, et non avec la pointe toute fine d'un nouveau poil. Quand on s'épile le poil est si fin qu'il a beaucoup de mal à sortir de la peau et cela engendre des poils incarnés. Mais au rasoir la repousse n'est pas franchement douce. Bref, j'étais maquée, et le chéri a commencé à me demander si ça serait pas mieux que je m'épile à la cire, pour que la repousse soit plus douce (et parce que ses soeurs faisaient ainsi). J'ai fini par céder, et la reprise a été horrible. Au retour à la maison, j'avais les jambes écarlates à faire peur, et il s'est écrié "ah, mais c'est horrible, qu'est-ce que tu as fait ?". "Ben je suis allée m'épiler mon coeur". Ah ah ah les garçons et leur naïveté sur les sujets de fille. Je me suis cependant inscrite à nouveau chez Body Minute et j'ai continué l'épilation pendant deux ans. Honnêtement, j'ai détesté. Avec les différentes repousses, je ne me sentais jamais impeccable, et malgré les gommages, j'avais énormément de poils incarnés. Et j'étais beaucoup moins satisfaite du service cheap de body minute, qui en laissait toujours plein, et me brulait souvent les aisselles. Le temps que la brûlure cicatrice, les poils avaient repoussés. Attention je ne critique pas du tout les esthéticiennes qui étaient pour la plupart adorables, mais seulement le concept trop cheap qui ne me convenait plus.  Quelques mois après notre rupture, je me désabonnais, et décidait de m'épiler seule. 

L'épilation à la cire seule à la maison : 
Je décidais de m'accorder de temps en temps une épilation en institut normal (j'adore L'institut Joé dans le 17ème, que j'avais trouvé sur Balinea) à 80 € la séance (et on s'étonne que les mecs payent le premier verre ?) et de sinon m'épiler à la cire à la maison. J'ai testé pas mal de cire, en bandes, en roll-on, mais celle que j'ai préféré est la cire Veet en pot à chauffer au micro-onde. Parce qu'elle est facile à utiliser même sur poils court, et qu'elle sent super bon. Avant j'avais testé les billes de cires et j'ai à chaque fois déclenché mon alarme incendie en les faisant chauffer, et je me suis brûlée plusieurs fois. Avec celle-ci on se brûle moins et la peau est presque nette. Cependant, je suis sans doute lente, faire les demie-jambes, le maillot et les aisselles me prend plusieurs heures ! C'est très vite lassant, et encore une fois le résultat n'est pas impeccable. Mais je faisais des économies, surtout que j'utilise la même cire plusieurs fois. 

J'avais entendu parler de cette méthode, aussi quand Gutto m'a proposé de la tester, j'ai accepté avec plaisir. Inspiré des pratiques des femmes du Moyen Orient, cette crème n'utilise pas de vrais œufs de fourmis mais de l'acide formique de synthèse, et de la decelerine. Comme ce sont des produits potentiellement allergènes, il vaut mieux faire un essai sur un petit bout de peau. Personnellement, je n'ai fait aucune allergie. Cette crème doit s'appliquer après l'épilation, pendant 5 jours, par un massage de 5 à 10 minutes. J'ai fait un premier test sur mes demies-jambes pendant deux mois, soit deux épilations. Je n'ai pas remarqué grand chose de flagrant, mais la crème était agréable à appliquer, non grasse. En revanche je n'ai pas massé 10 minutes, loin de là. J'étais assez déçue, même si je ne m'attendais pas à grand chose.
J'ai ensuite testé sur une plus petite zone à savoir le maillot. Et là, dès la première utilisation, j'ai vu des résultats ! Trois semaines plus tard, la repousse est très fine et très éparse, c'est hyper efficace ! Evidemment ce n'est pas un produit miracle qui épile définitivement, mais c'est vraiment satisfaisant. je continue donc avec cette crème pour le maillot, couplé à l'épilation à la cire. 

Laser, phase 2 :
 L'été arrivant, et ayant un peu de temps en ce moment, je décidais de recommencer le laser, cette fois-ci sur les demies-jambes et les aisselles. j'ai trouvé un institut tenu par un médecin rue de Marignan et j'ai recommencé les séances. Il s'agit d'un laser deuxième génération, qui fait donc beaucoup moins mal que le premier, et qu'on peut aussi faire sur peau bronzée. Deux bonnes nouvelles ! En revanche, c'est vraiment cher, 280 € la séance pour ces deux zones. J'ai volontairement choisi de ne pas faire le maillot car c'était affreusement cher, et que je me pose en ce moment des questions sur le bien fondé de cette épilation à outrance qu'on s'impose sur cette zone intime. Cela fera peut-être le sujet d'un prochain article. La séance s'est très bien passée, on sent juste un petit picotement léger (rien d'agréable, on ne va pas se mentir) et ensuite on rase pendant un mois avant la séance suivante. J'ai retrouvé le rasoir avec plaisir et mes jambes et mes aisselles sont ultra douces depuis ma dernière séance, un vrai plaisir ! J'ai hâte d'arriver au bout des 7 à 8 séances (mon compte en banque un peu moins) et de vous raconter ce que j'en ai pensé. En tout cas on se sent beaucoup plus sereine et c'est un vrai plus ! 

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui côté poils. J'espère que cet article un peu intime ne vous aura pas rebutées. J'aimerais beaucoup que vous me racontiez vos parcours et vos préférences. A très vite les filles ! 









3 commentaires:

  1. Merci pour cet article en toute transparence!
    J'attends tes retours à long terme sur le laser 2eme generation.
    Je me sens moins seule face à la tyrannie du "zéro poil" c'est vraiment une horreur... Nous y perdons tellement d'énergie, de temps et d'argent... lucile

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  2. Aaaah les poils, vaste sujet quand on est comme moi très brune à la peau très blanche. Si je rase, la racine du poil se voit sous la peau par transparence. Si j'épile (chez bodyminute aussi, finances oblige), je ressors rouge vif, voire plusieurs fois brulée, et je finis avec des poils incarnés et pas satisfaite du résultat (et puis il faut avoir le temps aussi). Le laser, je ne peux pas sur le corps avec tous mes tatouages, mais j'ai bien envie d'essayer sur la moustache.
    Du coup maintenant je fais à la cire à la maison sur les jambes et la moustache, à la pince sur les sourcils, au rasoir sur les aisselles et à la tondeuse pour les bras et le maillot. C'est d'un compliqué tout ça...

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  3. Super article, on est toutes concernées par ces affreux poils. Perso, je suis passée par la lumière pulsée (jambes, maillot, aisselles) puis par une séance complète de laser pour parfaire tout ça 1 an plus tard car je sentais déjà que ça repoussait. Merci mon ex dermato car le prix de la séance était effectivement rhédibitoire sans lui. Il y a une semaine j'ai décidé d'investir dans un épilateur à la lumière pulsée puisque ma 1ère expérience en institut avait bien marché malgré la repousse totale 3 ans plus tard. Hâte de voir si c'est tout aussi efficace même si le protocole est tout à fait différent. Faut faire une séance toute les semaine après l'épilation contre une séance tous les 2 mois apres avoir rasé pour les institut. Je trouve ça bizarre autant de différence mais bon... L'appareil a de supers avis et retours des filles et pour 200 euros je n'ai plus à me déplacer :) Je tenterai peut etre ta crème des fourmis entre 2 séances alors merci pour la découverte

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Merci de vos petits mots qui me font bien plaisir et me laissent un trace de votre passage!